Consultations gynécologiques : Pourquoi il faut le faire ?
Summary
La consultation gynécologique, c’est le contact que l’homme ou femme aura avec le spécialiste pour améliorer ou maintenir son état de santé de la reproduction. En Afrique, parler de son intimité avec un inconnu, ou se mettre nu devant un […]
La consultation gynécologique, c’est le contact que l’homme ou femme aura avec le spécialiste pour améliorer ou maintenir son état de santé de la reproduction. En Afrique, parler de son intimité avec un inconnu, ou se mettre nu devant un inconnu n’est pas souvent chose aisée. Pourtant, même si certains se sentent gênés ou éprouvent de la honte à se faire consulter, ce geste peut sauver des vies. Le professeur Ali Ouédraogo, gynécologue obstétricien au CHU de Tengandogo, professeur titulaire de gynécologie au niveau de l’université Pr Joseph Ki-Zerbo explique l’importance et les risques de ne pas consulter un gynécologue.
Importance de la consultation gynécologique.
Quelle est l’importance de la consultation gynécologique?
La consultation gynécologique permet de prévenir et aussi de guérir certaines maladies. Lorsque l’homme ou la femme part en consultation, en dehors des soins curatifs qui sont offerts pour soigner la maladie pour laquelle la personne vient, on essaye aussi d’associer des soins préventifs pour prévenir les complications qui peuvent survenir. En dehors de cela, on fait souvent des soins de promotion pour que la population ait un bon état de santé.
Quels sont les risques de ne pas consulter?
Les risques de ne pas consulter un gynécologue, c’est d’être malheureusement confronté à une maladie qu’on pouvait prévenir. Aujourd’hui c’est surtout les problèmes du cancer du col de l’utérus qu’on rencontre le plus. Normalement, pour une femme qui est en contact avec les services de santé, elle ne devrait pas, même dans 10 ans, 15 ou 20 ans être exposée à un problème de cancer parce qu’il est possible de faire des examens et traiter d’éventuels anomalies qu’on va pouvoir dépister et éviter l’apparition du cancer.
Madina Belemviré